PENDANT que toutes les chancelleries occidentales s’interrogent sur les ” leçons du Kosovo “, les dirigeants russes ont tiré de l’intervention contre la Serbie de Slobodan Milosevic une conséquence radicale : ils ont les mains libres en Tchétchénie. A Moscou, le parallèle est vite tracé; on compare les moyens mis en oeuvre – bombardements aériens avant déploiement de troupes au sol -, le droit d’ingérence invoqué pour rétablir les droits de l’homme, l’action d’une grande puissance pour rétablir la stabilité dans son environnement immédiat.