Alors qu’Akhmed Zakaïev attend le verdict du Danemark sur son extradition.
La guerre que mène la Russie en Tchétchénie, depuis une dizaine d’années, s’est une fois de plus frayé un chemin à coup d’explosifs dans les rues de Moscou. Le nombre élevé des victimes parmi les amateurs de théâtre moscovites innocents confirme que la lutte des Russes contre les rebelles tchétchènes est un front sanglant dans la guerre internationale contre le terrorisme. Il faut gagner cette guerre. Mais il est aussi grand temps que la Russie change de politique. La Tchétchénie doit rester partie intégrante de la Fédération de Russie, mais il est clair que cet objectif stratégique ne peut être atteint par la seule force militaire.
Directeur de recherche au CNRS, professeur de sciences politiques à Paris et à Princeton, Olivier Roy est l’un des meilleurs spécialistes de l’Asie centrale, de l’Iran et de l’Islam politique. Il vient de publier L’Islam mondialisé et Les Illusions du 11 septembre, au Seuil.
Au terme d’une prise d’otages inédite dans l’histoire du contentieux russo-tchétchène.
Le président russe, qui n’a pas cédé face aux terroristes, sort renforcé de la crise. Mais le prix de cette démonstration de force pourrait être élevé.
Reportage dans les îlots de résistance à l’offensive russe.
La Russie ne peut ni ne veut faire la guerre au peuple tchétchène et elle ne la fera jamais.
La Tchétchénie au coeur du sommet de l’OSCE à Istanbul.
La guerre en Tchétchénie pèsera sur le sommet de l’OSCE qui s’ouvre aujourd’hui à Istanbul.
60 % des Russes s’opposent à une négociation avec les dirigeants tchétchènes.