LES FORCES RUSSES ont lancé, samedi 17 juin à l’aube, un premier assaut sur l’hôpital de la ville russe de Boudennovsk, où des indépendantistes tchétchènes retenaient en otage plus d’un millier de personnes. Deux cents otages auraient été libérés mais en fin de matinée, le commando tchétchène était toujours maître des lieux. Si aucun bilan des victimes de ce raid n’a été donné, on sait que plus de cent personnes ont déjà péri lors de l’attaque perpétrée, mercredi, par les hommes du chef militaire tchétchène, Chamil Bassaev.

Ce dernier a refusé toutes les propositions russes, comme la mise à sa disposition d’un hélicoptère pour quitter l’hôpital. Opposant aussi une fin de non-recevoir à une offre d’argent, il continue à exiger l’ouverture de négociations sur l’arrêt des hostilités en Tchétchénie.

A Moscou, on ne semble aucunement disposé à répondre positivement à cette exigence. Vendredi soir, le ministre russe de la défense, Pavel Gratchev, s’était ainsi prononcé pour « une solution de force le plus vite possible ».

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