C’EST DANS un salon orné de gravures illustrant la retraite de Russie des troupes napoléoniennes que le président russe a reçu au Kremlin, jeudi 16 mars, plusieurs journalistes étrangers, dont l’envoyé spécial du Monde, représentant les sept pays les plus industrialisés ainsi qu’un journaliste égyptien, afin de montrer que le « Sud » n’était pas oublié.

Paraissant en pleine forme de bon matin, Boris Eltsine parle sans notes, répond aux questions en souriant et fait mine de s’indigner quand on l’interroge sur la dispersion du pouvoir à Moscou. « Nous sommes contre l’extension immédiate, puissante, accélérée de l’OTAN », déclare-t-il notamment, avant de se fâcher franchement quand on lui suggère une rencontre avec le président tchétchène Djokhar Doudaev, excluant une telle éventualité.

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