DIX PERSONNES ont été tuées et quatorze autres ont été grièvement blessées, lundi 6 mars, dans l’explosion d’un autocar qui a sauté sur une mine, alors qu’il évacuait des civils de la capitale tchétchène. Malgré cet « accident », l’Organisation internationale des migrations (OIM), agence des Nations unies, a déclaré qu’elle entendait continuer l’évacuation des civils pris au piège de Grozny, en grande partie détruite par les bombardements russes. L’autocar transportait quarante-sept passagers ; parmi les morts figurent un enfant de huit ans et sa mère, ainsi qu’un chauffeur de l’OIM.

Des mines ont été récemment larguées par l’aviation russe sur la principale route de Tchétchénie afin d’empêcher « tout mouvement important des bandes armées illégales [indépendantistes] sur la route Grozny-Nazran », selon l’état-major des forces russes établi à Mozdok.

D’autre part, alors que Moscou avait annoncé, lundi, avoir achevé « l’opération de nettoyage de la capitale » tchétchène, les combats se poursuivent à Tchernoretchié, un quartier au sud de Grozny, selon des responsables militaires tchétchènes. Ceux-ci ont également affirmé avoir pu repousser une offensive récente de l’armée russe sur Goudermès, la deuxième ville de Tchétchénie. (AFP, Reuter.)

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