OPTIMISTE : tandis qu’à Moscou le rouble franchissait, jeudi 26 janvier, la barre des 4.000 roubles pour un dollar, Boris Eltsine, en visite à Lipetsk, une ville industrielle de la Russie du centre, a prédit « la stabilisation de l’économie russe d’ici la fin de l’année ».

Martial : évoquant la fausse alerte provoquée, mercredi, par le tir d’une fusée scientifique norvégienne qui s’est abîmée dans l’océan Arctique, le président russe a déclaré avoir utilisé « pour la première fois la mallette noire » qui le relie à ses chefs militaires.

Le président Eltsine, dont l’aptitude à diriger le pays a été plusieurs fois mise en cause depuis le début de la crise tchétchène, a avancé la thèse d’une provocation occidentale destinée à « tester l’aptitude de notre armée, accusée de faiblesse par les médias », mais « l’armée a fait son devoir », a-t-il précisé.

Humain : au cours d’une rencontre avec « les travailleurs du combinat métallurgique de Lipetsk », le chef de l’Etat a « encouragé » ces derniers « à poser des questions sur le conflit en Tchétchénie ». Reconnaissant être « lui aussi très ému par ce conflit », le président russe a affirmé qu’il faisait « le maximum pour régler cette affaire par la voie pacifique ». ÉMISSAIRES

Pour ne pas être en reste avec son président, Andreï Kozyrev, le ministre russe des affaires étrangères, à la veille du départ de la délégation de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) pour la Tchétchénie, a indiqué que « les émissaires de l’OSCE pourront voir ce qu’ils veulent », avant de préciser toutefois : « A l’exception des lieux où leur vie serait en péril. »

MARIE JEGO

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