Pavel Gratchev s’est aussi dit prêt à rétablir ” par la manière forte “, si nécessaire, l’autorité russe en Tchétchénie, tandis qu’à Moscou son vice-ministre, Boris Gromov, se prononçait contre une intervention militaire qu’il a qualifiée de ” nouvel Afghanistan “. Selon le général Gratchev, le Conseil de sécurité russe, présidé par Boris Eltsine, arrêtera, jeudi 8 décembre, la position définitive de Moscou.
Les négociations semblent vouées à l’échec. Les autorités de la République séparatiste ont accepté, lundi, des pourparlers, mais en répétant que l’indépendance, qui est le noeud du conflit, n’était pas négociable. ” Je reste en faveur de négociations organisées sur des bases égales avec les dirigeants russes “, a dit, selon l’agence russe TASS, le général Djokhar Doudaev, président de la République tchétchène, tandis que son vice-président précisait que ” discuter de l’indépendance n’aurait pas de sens car la Tchétchénie est déjà indépendante “. _ (AFP, Reuter.)