Dans une autre partie du Caucase, les premiers blindés géorgiens ont commencé à se retirer samedi de la région séparatiste d’Abkhazie, en vertu de l’accord de cessez-le-feu conclu le 27 juillet, tandis qu’une crise politique est ouverte à Tbilissi où l’opposition nationaliste accuse le président Chevardnadze de capitulation. Là aussi, l’avenir du cessez-le-feu est précaire : la commission tripartite _ Géorgiens, Abkhazes, Russes _ qui négocie les modalités de son application s’est séparée dimanche soir à Sotchi, dans le sud de la Russie, sans décision majeure. Elle devrait reprendre ses travaux mardi à Goudaouta, en Abkhazie. Un premier groupe de huit observateurs militaires des Nations unies est arrivé dimanche à Tbilissi et devait se rendre rapidement en Abkhazie. Enfin, de nouveaux incidents ont été signalés à Grozny, capitale de la petite République nord-caucasienne de Tchétchénie, qui veut se séparer de la Russie : une attaque à l’arme automatique et à la grenade a été menée contre le bâtiment du gouvernement dans la nuit de samedi à dimanche, au moment où le président tchétchène, le général Djokhar Doudaev, quittait son bureau. Deux de ses gardes du corps ont été blessés, mais le président est sorti indemne de l’attentat. _ (AFP, UPI, Itar-Tass.)

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