Premier épisode, avant la compétition : l’entraîneur russe Vassili Alexeev évince l’haltérophile turkmène Altymurad Orazdurdyev, prétextant une blessure de l’ancien champion du monde. Alexeev reconnaît plus tard avoir voulu privilégier Ibragim Samadov, un Tchétchène de la République de Russie. Orzdurdyev s’insurge : ” J’ai dit que je me laisserais battre, que la deuxième place me suffirait mais il (Alexeev) a répondu que c’était trop tard. ” Son entraîneur personnel, Turkmène lui aussi, en profite même pour dénoncer ” l’ancienne mafia soviétique “.
Deuxième épisode, sur le podium : Samadov, seulement troisième de la compétition, dénonce le comportement gênant des supporters grecs. Alors que retentissent les hymnes nationaux, il jette sa médaille par terre et s’en retourne aux vestiaires sous les huées du public. Le Tchétchène a été exclu à vie par la Fédération internationale d’haltérophilie et la sélection de la CEI traverse désormais une crise grave. Pourtant, dans les jours précédents, deux de ses membres avaient conquis des médailles d’or, l’Arménien Militossian (67,5 kg) et le Moldave Kassapun (75 kg).